C’est quoi un riad

L'Entrée de Dar Dzahra

L'Entrée de Dar Dzahra

Il est bon de retrouver la sérénité du logis. Au riad tout s’estompe. L’intimité des résidents se partage : conversations, pas, bruits de porte se mêlent doucement au cliquetis de l’eau, au chant des oiseaux.

Le riad…

Le « riad » n’existe qu’au Maroc et plus particulièrement dans les médinas. Ce sont des résidences traditionnelles qui répondent à des critères extrêmement précis. Le riad doit présenter un patio, orné au quatre coins, de lopins de terre ensemencés d’arbres fruitiers ou d’ornements au milieu duquel jaillit l’eau d’une fontaine ou d’un bassin. Il se comporte pas plus d’un étage et est surmonté d’une terrasse de terre cuite recouverte de chaux. L’utilisation de l’espace est remarquable : la cour carrée étant le centre de la maison, elle devient passage obligé et lieu de vie domestique. Les pièces, peu large mais profondes (longues), ne sont pas accessibles entre elles et la maison s’articule souvent autour de galeries.  Enfin et surtout, l’espace dans un riad est totalement intériorisé, le seul accès à l’extérieur étant la porte d’entrée. C’est ainsi que la rue aligne ses murs borgnes affublés d’une modeste porte d’entrée derrière laquelle se cache souvent un petit paradis, halte hors du temps.

Dar Dzahra est constitué de 2 ailes. Une aile ancienne bâtie autour dune cour intérieure à l’abri des bruits de la ruelle, de la ville et de la piscine. La seconde aile fait face au jardin, ses palmiers et la piscine. Deux espaces vraiment différents pour ne pas être dérangé par les autres résidents.

La technique de construction est traditionnelle. Dar Dzahra est une vrai maison en terre avec tout les avantages de ce matériaux. Vous apprécierez vivre entre des murs sains .

La terrasse…

Point de vue intéressant de la ville pour respirer et admirer la construction de la cité. Les habitations étant systématiquement surplombées d’un toit plat aménagé en lieu de détente, il est naturel de profiter de cette vision surprenante. Jonché de paraboles, le panorama, brumeux à certaines heures, se laisse toujours dominer par une mosquée.

A Marrakech, on hume le climat qui règne en dessous : de la rue coule un flot incessant d’agitation humaine, des ânes pressés tirant des charrettes surchargées, des mobylettes pétaradantes, des vélos titubants qui cherchent à se frayer un chemin dans la circulation, des silhouettes de femmes voilées glissant furtivement.

A Taroudant, on réalise que la ville n’est pas si grande à en croire les horizons qui s’échappent des remparts. De novembre à Mars, la neige recouvre les montagnes (3551m) qui dominent la ville (située à 200m d’altitude).