Quelque chose du mirage ou du voyage dans le temps. Retrouver l’exotisme oriental des années 70, sans tourments, sans guides, dans un joyeux bazar d’antan… Ses remparts, ses calèches, ses vélos, ses incontournables charmeurs de serpents et guérisseurs, ses artisans aux mains d’or, ses souks multicolores et odorants, son folklore hors cartes postales, son huile d’Argan et ses babouches vendues dans tout le Maroc, son animation vers 18H et, au-delà des apparences, l’accueil et la gentillesse à la berbère.
Fortement dépaysante, extrêmement attrayante, Taroudant dévoile ses charmes . Le cœur de la ville bat frénétiquement au sein des remparts de terre, constamment alimenté par ses artères grouillantes. C’est niché au creux de la médina que les souks perdurent.
Taroudant n’est pas mondaine. Ce gros bourg, de 80 000 habitants tout de même, respire la campagne. A 18h00, des nuées de femmes envahissent littéralement les rues. Les jeunes filles, chaperonnées de leur mère, parées de leur plus beaux atours, s’installent sur les bancs au pied des remparts pour admirer les parades des hommes.