AliBaba et les 40 voleurs Tourné à Taroudant en 1954

Film de 1954, jacques Becker avec Fernandel et Samia Gamal (vedette egyptienne).

« Il était une fois, dans une petite ville d’Orient, un brave homme qui s’appelait Ali Baba. » C’est un brave homme, débrouillard et généreux, ami de tous les pauvres. Il est le serviteur de confiance d’un riche bourgeois, Cassim, dont il gère les affaires, la maison et le harem. Aujourd’hui, il a acheté la belle Morgiane, vendue par son propre père. Un protecteur naît chez Ali: un bon somnifère empêche Cassim de la posséder et puis comment faire disparaître chez cette nouvelle reclue la mélancolie. Le perroquet vert qu’on lui avait proposé au marché ferait un bon compagnon… Ali, pour retrouver le vendeur, doit se lancer à la poursuite d’une caravane, loin de la ville, dans une zone peu sûre. Mais il irait au bout du monde pour Morgiane. Une fois l’affaire conclue, la caravane est attaquée par une bande de quarante voleurs. Tous préfèrent fuir, quitte à abandonner les marchandises: le chef a l’air bien cruel. Mais Ali, empêtré dans une nacelle, est témoin de la prise du butin et de ce qui s’ensuit: tout est caché dans une cavité de la montagne dont l’entrée est protégée par des pierres mobiles qui s’ouvrent sur un magique Sésame ouvre-toi. Utilisant à son tour le formule magique, Ali pénètre dans la caverne: c’est un véritable amoncellement de richesses! Ali Baba, n’ayant pu résister à la tentation, remplit sa besace de pièces d’or. De retour à la maison, il offre le perroquet à Morgiane – qui le boude-, et interpelle Cassim: « Je suis riche, et je rachète Morgiane ». Cassim veut savoir d’où Ali tire cette richesse, quitte à l’enivrer avec un petit vin de Chypre. Et Ali mène Cassim à la grotte. Chacun puise dans les trésors. Des pensées meurtrières traversent l’esprit de Cassim: pourquoi partager!? Ali, sentant la menace, allègue qu’il a entendu du bruit et propose de déguerpir. Mais le chef des brigands est bien là, en haut de la colline et les voit s’enfuir. Sitôt à la maison, Ali prend Morgiane et la ramène chez son père. Celle-ci ne semble pas si ravie de ce retour au foyer paternel et demande à Ali de venir la revoir. En chemin, il rencontre quatre de ses anciens amis, quatre mendiants. Il les questionne sur ce qu’ils aimeraient avoir en cas de richesse et déclare : « Le Bon Dieu va vous le donner par mon intermédiaire, vous aurez le nécessaire et le superflu » et d’en faire ses majordomes. Le lendemain, Ali achète la plus belle maison de la ville. De la terrasse, il voit que Morgiane est de nouveau proposée à la vente; il se précipite, repousse un acquéreur et propose à Morgiane le mariage.

La fête se prépare: toute la ville est invitée, le chef des brigands et Cassim aussi; chacun fait entrer ses hommes et une terrible bagarre s’ensuit. Ali s’en sort. Cassim et le chef des bandits sont enfermés dans des cages, mis au pilori. « Des pauvres il n’y en aura plus je m’en charge » et Ali conduit la horde des pauvres à la grotte. Celle-ci s’y engouffre, bousculant son bienfaiteur. La grotte est vidée en quelques instants. Ali y reste seul, abattu. Mais Morgiane vient l’y chercher pour le ramener à la maison.